Défi Azimut 2024 : retour sur la conférence « sponsoring » audrey, 26 septembre 202414 octobre 2024 Dans le cadre de l’édition 2024 du défi Azimut Lorient Agglomération, qui a eu lieu du 10 au 15 septembre, Bretagne Développement Innovation et Audélor ont organisé le 13 septembre à la Cité de la Voile Eric Tabarly une conférence sur quatre thématiques : les voiles, le carbone, les pilotes automatiques et le sponsoring. Retour sur la partie dédiée au sponsoring. Le sponsoring classique a-t-il vécu ? Le quatrième atelier était consacré aux évolutions du sponsoring voile, notamment sur le Vendée Globe. Si la course n’a jamais attiré autant d’annonceurs avec 40 concurrents au départ de l’édition 2024, force est de constater que les stratégies des entreprises ont évolué. Au-delà de l’aspect purement sportif, ces dernières se sont adaptées à l’évolution de la société en faisant la part belle à l’humain et à l’émotion, en privilégiant pour certaines le mécénat. “A l’image du monde dans lequel on vit, il y a de plus en plus de recherche de sens”, a commenté Thomas Gavériaux, directeur général de TR Racing, dont les deux Imoca skippés par Thomas Ruyant et Sam Goodchild portent le nom de Vulnerable, dans le but de “changer le regard de la société sur la vulnérabilité”, le projet continuant à soutenir des causes sociétales et environnementales. “Advens ne cherche pas de visibilité directe mais profite de la puissance fédératrice des évènements sportifs en offrant de la visibilité à ces causes”, a-t-il poursuivi. De nombreuses entreprises soutiennent ainsi une cause en plus du projet sportif, pour affirmer leur identité de marque et en replaçant “l’humain au cœur de leur communication dans la durée”. C’est le cas de celles qui accompagnent le projet de Tanguy Le Turquais, qui porte les couleurs de l’association Lazare. “Le fait de soutenir Lazare permet de mobiliser plus de gens, y compris ceux qui sont moins réceptifs à la dimension sportive”, explique Paola Soler, team manager. Le sponsoring classique reste cependant présent, Cédric Malengreau, directeur du secrétariat général de la communication institutionnelle de Crédit Mutuel Arkéa, expliquant que pour le groupe bancaire, co-partenaire (avec Paprec) du projet de Yoann Richomme, l’investissement auprès de ce dernier est “une opération de notoriété pour exploiter différents segments de clientèle, mais aussi de communication interne.” Egalement présent lors de cette conférence, le Lorientais Yannig Livory, s’il ne court pas en Imoca, a présenté son projet avec son partenaire Interaction, avec un modèle mi-pro, mi-amateur : “On a la chance d’avoir un partenaire qui nous suit depuis sept ans. On a désormais deux bateaux que l’on gère via une société indépendante : un Mini 6.50 et un Class40. Le team est comme un département d’Interaction, sans que l’on en soit salariés.” Une autre forme de sponsoring qui fonctionne également. Voile de compétition